000 330 logementManque de moyens financiers, succession de lois, inconfort des logements : entre 1921 et 1939, la recherche de casernements pour les effectifs toujours croissants de la Garde républicaine mobile (GRM) est un réel problème.

Dans son rapport du 18 mai 1920, le député PATE évoque la possibilité d’installer les gardes républicains mobiles et leurs ménages dans les anciennes casernes de l’armée après avoir réalisé les aménagements nécessaires. En effet, de nombreux régiments sont dissous dès 1919. L’attribution de leur caserne désaffectée à la gendarmerie s’avère une solution recherchée par les élus locaux. Le député précise qu’il est primordial de loger les gendarmes près de leurs officiers, ces derniers devant avoir pour souci permanent « le maintien du moral et de l’esprit de discipline, tout en pouvant être joints en cas de communications téléphoniques urgentes, de jour comme de nuit ».

Cependant, pour les gardes républicains mobiles vivant sur place avec leur famille, l’installation dans les anciens cantonnements de l’armée pose de réelles difficultés et présente de nombreux inconvénients. Suite...