63 prise armes association amis gendarmerieLors d'une prise d'arme organisée à l'occasion des cérémonies du 11 novembre, un jeune adhérent du comité du Puy de Dôme découvre la possibilité offerte aux personnes civiles, y compris aux handicapés, d'exercer un métier au sein de la gendarmerie. Sa rencontre avec cet officier général de gendarmerie et le message d'espoir que ce dernier lui adressa, lui furent d'un grand réconfort.

Invité par la préfète du département avec ses camarades du service civique, à assister aux cérémonie du 11 novembre, Pascal PERGE, le plus jeune adhérent du comité du Puy de Dôme des Amis de la Gendarmerie, a assisté au premier rang des invités, à la prise d'arme donnée en l'honneur des combattants de la première guerre mondiale. A l'issue de cet hommage national, une réception, à laquelle assistait le général Philippe REUL, commandant adjoint de la région de gendarmerie Auvergne-Rhône-Alpes et commandant du groupement du Puy de Dôme, était donnée dans les salons de la préfecture de Clermont-Ferrand. C'est tout naturellement qu'à cette occasion une rencontre entre ce passionné de gendarmerie et la plus haute autorité de l'arme sur le département eu lieu et qu'un échange sans formalisme s'instaura.

Attentif au discours de Pascal PERGE qui lui faisait part de son regret de ne pouvoir servir en gendarmerie du fait de son handicap, le général Philippe REUL sut lui apporter un réconfort auquel il ne s'attendait pas, en lui indiquant que la gendarmerie avait diversifié ses recrutements. Il lui précisa qu'elle offrait aujourd'hui la possibilité à quiconque, sous réserve d'en remplir les conditions, d'y exercer un emploi civil au titre des ministères de l'intérieur et de la défense et qu'un certain nombre de travailleurs handicapés pouvait y prétendre dans le cadre des emplois adaptés. Ravi de l'échange qu'il eut avec le général, il fit part à son entourage du caractère bienveillant de la gendarmerie, dont il partage les valeurs au sein de l'association et qu'il qualifie de force humaine, ayant peut-être l'idée, d'y exercer un jour un emploi à proximité de nos gendarmes.