62 1 Salle mélanieVendredi 18 mars 2016, lors d'une petite cérémonie très conviviale, le colonel Vincent BEREZIAT, commandant le groupement de gendarmerie départementale du Pas-de-Calais, a remercié les Amis de la Gendarmerie pour l'aide matérielle apportée à la rénovation de l'équipement vidéo de la salle « Mélanie », dédiée au recueil des auditions des mineurs victimes d'agressions sexuelles.

Les membres du bureau du comité Artois souhaitaient soutenir l'action de la Gendarmerie par une initiative orientée vers la prévention et les enfants. Après quelques échanges avec le colonel BEREZIAT et alors que se finalisait l’installation dans ses locaux de la brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ), la décision fut prise de participer à l'achat de matériel vidéo permettant l'audition des jeunes enfants victimes.

Le président du comité, Serge CAFFET et les membres du bureau ont donc répondu à l'invitation du colonel Vincent BEREZIAT qui souhaitait présenter la nouvelle salle « Mélanie ». Lors de cette réunion, en présence de madame Elise BOZZOLO, substitut du procureur de la République d'Arras, et de madame Séverine STOLARZ, directrice de l'association d'aide aux victimes et information judiciaire du Pas-de-Calais, l'adjudant-chef Anne BOURBON a présenté la spécificité de l'audition des enfants de 2 à 10 ans, victimes de maltraitances ou de violences sexuelles, dite « procédure Mélanie ». Dans ce cadre, l’audition des mineurs s'effectue selon des règles strictes et dans une structure adaptée, en évitant la multiplicité des entretiens et en réduisant leur durée.

La participation du comité Artois des Amis de la gendarmerie s'est traduite par l'achat d'une caméra dôme et d'un enregistreur numérique. Ces dispositifs permettent l'enregistrement vidéo des entretiens réalisés avec les mineurs, des talkies walkies avec oreillette autorisant une communication entre le militaire effectuant l'audition et le technicien présent dans le local technique. La forme et la taille de la caméra dôme, plus discrète qu’un enregistreur sur pied, permettent de ne pas déstabiliser l'enfant. L'enquêteur se trouvant en local technique pourra manipuler le dôme selon les déplacements de l'enfant grâce à la télécommande à distance. Ces nouveaux équipements, installés dans les locaux de la BPDJ, sont également à la disposition des enquêteurs des compagnies de gendarmerie départementale d'Arras, de Saint-Pol-sur-Ternoise et de Béthune.