Brève 33 1 visite BA 204 RPour leur sortie culturelle, Les Amis de la Gendarmerie du comité de Bordeaux-Mérignac, avec la participation de la section de Gironde de la FNRG, avaient choisi de visiter la BA 204 Caroline Aigle, spécialisée dans l’entretien de matériels d’environnement aéronautique et dans la fabrication de pièces répondant à des besoins spécifiques de l’Armée de l’Air.

Le 21 mars 2025, une vingtaine d’adhérents du comité et de la FNRG 33 s’étaient inscrits pour la visite de la base aérienne 204 de Mérignac-Beauséjour, organisée avec soin par la capitaine, cheffe du bureau des ressources humaines. Le groupe fut d’abord chaleureusement accueilli en salle de conférence, où le commandant en second de la base retraça l’historique du site, base aérienne au service de l’armée de l’air après la seconde guerre mondiale, suite au départ des usines Peugeot et baptisée « Caroline AIGLE » en 2024, en hommage à la première femme pilote de chasse de l’Armée de l’Air, décédée en 2007 à 32 ans, Polytechnicienne et sportive accomplie, modèle de courage, d’excellence et d’engagement. La base 204 s’avère unique car la moitié des 500 personnes qui y travaillent sont civils, apprentis et réservistes opérationnels, avec le souci permanent d’entretenir le lien armée-nation, concrétisé en particulier avec la création de l’Escadrille Air Jeunesse (EAJ). Les documents photo présentés montrèrent l’étendue du site (20 hectares en ville), les activités des hangars au fil du temps et leur vocation entièrement technique car ici pas de pistes, contrairement à la base 106 jouxtant l’aéroport et visitée par le comité en 2019.

Le groupe visita ensuite les ateliers et le Bureau d’études de la base, ce qui permit de découvrir des activités et des métiers que même des anciens d’active de l’aéronautique ignoraient. La devise de la base s’écrit en trois mots-clés, « APPUYER », pour permettre les missions de soutien aux opérations de défense par l’entretien et les réparations des pièces, « CONCEVOIR », grâce à un BE associé aux ateliers pour modéliser et fabriquer de petites séries de matériels propres à la base, « INNOVER », grâce par exemple à l’apport de l’impression 3D aux métiers traditionnels tels que la chaudronnerie, la menuiserie ou le moulage.

En salle ou sur le terrain, l’intérêt de cette visite fut palpable et de nombreuses questions furent posées aux différents acteurs de métiers. Puis ce fut l’heure pour les visiteurs de partager un sympathique déjeuner au mess de la base avant de repartir enchantés, autant par le contenu de la visite que par la compétence et la disponibilité des personnels rencontrés sur place.