Petit historique : à l’origine, à vocation purement utilitaire et fonctionnelle, le fanion est apparu en France en 1469, il sert alors à repérer et identifier l’unité ou le chef, en temps de paix comme en temps de guerre, grâce à ses couleurs. La mode des fanions de compagnie se généralise au cours de la Grande Guerre. C’est durant cette période que le fanion se répand dans toute l'Armée et non plus exclusivement dans l’Infanterie et prend une importance grandissante. Ainsi, le fanion est rapidement devenu une marque symbolique de l'unité, aussi forte qu’un drapeau. Aujourd’hui, le fanion affirme l’existence d’une unité constituée du niveau de la compagnie où se trouve le titulaire d’un commandement. C'est un emblème autour duquel, lors de moments forts ou de cérémonies particulières, tous les personnels d’une unité constituée peuvent se rassembler et s’identifier.

Ce projet, initié par le colonel LE NEINDRE, a été entendu par le comité du Vaucluse qui s’est mis en quête d’un financement conséquent, qu’il a trouvé auprès de deux mécènes, Nicolas HENRI, gérant de l’entreprise SATEXE, qui a déjà collaboré à plusieurs autres soutiens, et la mutuelle TEGO, également déjà partenaire de l’association. Au cours de cette cérémonie, deux officiers ont reçu les insignes de chevalier dans l'ordre national du mérite et un officier s'est vu décerner la médaille pour acte de courage et dévouement, échelon argent.

Le commandant de groupement a vivement remercié Les Amis de la Gendarmerie et ses généreux donateurs ayant financé ces superbes fanions. Ces remerciements ont également été postés sur « Facebook GGD 84 ».

Il s’agit d’une des unités les plus importantes du département, avec un effectif de 33 militaires et une forte activité exercée sur quatre communes, qui totalisent plus de 30000 habitants. La circonscription s’étend sur 109 km2, une partie urbanisée avec des axes routiers très fréquentés et une autre partie ruralisée, notamment sur les monts du Vaucluse.

Le tourisme, omniprésent toute l’année, génère un grand nombre d’interventions et d’accidents.  Ces balises, autonomes, magnétiques, étanches et très solides, en complément des rampes gyrophare, vont permettre au personnel de travailler avec un maximum de sécurité et de professionnalisme.

Une photo souvenir a clôturé un échange très chaleureux avec le personnel, qui a remercié le comité d’Avignon pour ce soutien à l’unité (de gauche à droite l’adjudant MISIC, le lieutenant Hugo MICHEL-GIREAUD et l’adjudant/Chef ARGILLIER – masques retirés le temps de la photo).

L'escadron départemental de sécurité routière du groupement de gendarmerie d’Avignon est composé de trois brigades motorisées, d'une brigade rapide d'intervention et du peloton d'autoroute d'Orange (A7, A9). Son action principale réside dans la sécurité routière mais aussi dans la lutte contre la délinquance sur les grands axes de communication. 78 militaires y sont affectés pour assurer également d’autres missions, escortes, contrôle des flux estivaux, pilotage de courses cycliste, contrôles coordonnés, plans intempéries, coordination des transports et bien-sûr, interventions en renfort d’autres unités.

Toutes ces missions, sur des axes routiers très fréquentés et accidentogènes du Vaucluse, exigent des critères de sécurité élevés.  Ainsi, le 3 juin, le comité d’Avignon, en la personne de son président Michel CHAIX, a remis au commandant de l’EDSR, le chef d’escadron Jean-Pierre AYASSA, quatre valises de balises de signalisation sur batteries (70h), incassables, étanches et magnétiques disposant de plusieurs programmes de lumières et visibles à deux kilomètres la nuit. IL s’agit d’un matériel particulièrement adapté à ces unités, qui va compléter le matériel en dotation, notamment les gyrophares embarqués.

Les commandants d’unité se sont volontiers pliés à la photo souvenir en remerciant le comité pour ce soutien de qualité. De gauche à droite, le major HARDIER de la BMO d’Avignon Montfavet, le major HALLER de la BMO Les Beaumettes, le chef d’escadron AYASSA, l’adjudant-chef GUIRAUD du peloton d’autoroute d’Orange et l’adjudant-chef BAYLE, pilote de véhicule rapide d’intervention.

Les comités de la région PACA et le siège national des Amis de la Gendarmerie, ont apporté leur concours financier au Musée du cinéma et de la gendarmerie de Saint-Tropez, afin d’organiser une exposition temporaire visant à faire connaître la gendarmerie.

À l’initiative de Laurence DURIEUX, conservatrice du Musée du cinéma et de la Gendarmerie de Saint-Tropez, cet organisme culturel a organisé une exposition temporaire, totalement dédiée à la gendarmerie, dont l’inauguration s’est faite le mercredi 9 juin 2021. Une fresque murale y retrace pour les visiteurs les grandes étapes du passage de la Maréchaussée à la gendarmerie nationale, tandis que des maquettes aux décors chamarrés, composées de figurines Playmobil, illustrent pour les petits et les grands plusieurs pans de l’histoire de cette institution séculaire.

C’est tout naturellement que les Amis de la Gendarmerie ont contribué au financement de l’opération, au plan national et en associant les comités 06-1-Nice, 06-2-Cannes-Antibes, 06-3-Grasse, 06-4-Menton-Monaco, 13-1-Marseille-Provence, 13-2-Alpilles Durance, 83-1-Toulon-Hyères et 83-2-Draguignan-Brignoles-Gassin. Le général de corps d’armée (2eS) Jean COLIN, président national, et son épouse Danielle, présidente honoraire du comité du Var, représentaient l’association à cette inauguration. Ils ont félicité Laurence DURIEUX qui connait bien l’association et la gendarmerie, étant la cousine du général de division (2eS) Pierre DURIEUX, président honoraire des Amis de la Gendarmerie et rédacteur en chef de la revue.