H 334Durant trois décennies, des Français et Françaises ont pu accomplir leur service militaire dans la Gendarmerie nationale. Marqués par cette expérience de jeunesse, beaucoup ont d’ailleurs choisi de poursuivre une carrière dans l’Institution. La conscription, créée dès 1798, a un rendez-vous tardif avec la gendarmerie qui n’ouvre ses portes aux appelés qu’avec la loi du 9 juillet 1970.

En février 1971, le premier contingent débute ses classes à AUXERRE au Centre d’instruction de gendarmes auxiliaires (CIGA), où les instructeurs doivent composer « un compromis de fermeté et d’ouverture d’esprit ». La même année, le recrutement est ouvert « à titre expérimental » aux femmes volontaires de 18 à 29 ans. Si certains détracteurs dénoncent le recrutement « à bon marché » de ces jeunes de passage inexpérimentés et sans prérogatives, d’autres entrevoient déjà les apports pour l’institution de ces recrues issues de la société. Le 1er juin 1972, un centre de perfectionnement des GA est inauguré à PORQUEROLLES. D’autres CIGA sont créées à SAINT-ASTIER (1972), BERGERAC (1974) et FONTAINEBLEAU (1975). En 1973, la gendarmerie maritime et la gendarmerie de l’air obtiennent leur GA. Lire revue 334...