Brève 89 1 visite PJGN PONTOISE 4Le 4 mai 2022, une soixantaine d'adhérents et conjoints ont pris le car des voyages CRESSON d'Auxerre, à 06H30, pour se rendre au PJGN dans le Val d’Oise. Cette visite était très attendue, car annulée juste avant les mesures de restriction imposées par la pandémie de COVID. Après avoir franchi les bouchons de la région parisienne, nous sommes enfin parvenus sur le site du PJGN.  

Un très bon accueil nous a été réservé par le lieutenant SAIFDINE OLCAID, chef de la section relations extérieures et spécialiste en biologie génétique criminalistique, d'autant que parmi les adhérents, un ancien directeur adjoint de l'IRCGN, le colonel (ER) Christian RUEFF, se trouvait dans le groupe emmené par le président Michel BRAND. Une fois installés dans la salle de conférence du PJGN, le général de division Patrick TOURON, commandant du PJGN, nous a présenté avec beaucoup d'humour ce site dont il a la responsabilité depuis 2018. Comme il aime à le dire « le monde change, la gendarmerie a changé ». Le site dont il a la charge est une structure unique en France, voire en Europe, résolument opérationnelle qui a pour mission d'animer, d'orienter et de coordonner au plan central, les activités de la criminalistique et de rapprochement judiciaire de la gendarmerie. 

Puis le général Fabrice BOUILLIE, commandant du SCRCGN (service central du renseignement criminel de la gendarmerie nationale) a exposé  les missions de son service, qui répondent aux besoins des échelons de commandement et des unités opérationnelles, avec un capacité de projection sur le terrain, en France et à l'étranger (actuellement en Ukraine). Ce service est à l'origine de la résolution d'affaires complexes. Le colonel Franck MARESCAL, directeur de l'IRCGN  (institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) est à la tête d'un laboratoire pluridisciplinaire qui compte 240 scientifiques de haut niveau. « La vérité a ses sciences » telle est sa devise. Les personnels ont aussi un rôle de formation auprès des TIC (techniciens en identification criminelle). A ce titre, nous avons eu droit à l'examen d'une scène de crime avec justement l'intervention de deux jeunes de notre groupe qui ont joué le rôle des « TIC ».

     Par la suite, les différents chefs de division nous ont présenté leurs spécialités. Je n'en citerai que quelques unes car elles sont très nombreuses. La DCBG (division criminalistique biologie et génétique, la  DCPC (physique et chimie), la DCIN (ingéniérie et numérique), la DCIH (identification humaine),  l'Intelligence Judiciaire (renseignement criminel – division des opérations appuis spécialisés, données et profils – division des affaires non élucidées etc.). Un regret, celui de ne pas avoir vu le plateau d'investigation sur les explosifs et armes a feu et celui d'investigation véhicule par exemple