Brève 69 3 1 Conférence 3Le 15 Mars dernier à l’université de « Lyon 3 », répondant à la chaleureuse invitation de Gérard SOUSI, avocat, docteur en droit, ancien maître de conférences, mais aussi fondateur et président de l'Institut Art et Droit et naturellement « Ami de la gendarmerie », les membres des deux comités des Amis de la Gendarmerie du Rhône, ont eu l’honneur d’être invités à cette conférence.

Pour présenter et argumenter un tel sujet, l’Association de Soutien à l’Armée Française (ASAF) et l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN) qui organisaient l’évènement, ont visé haut. C’est en effet le général de corps d’armée Laurent TAVEL, commandant de la région de gendarmerie Auvergne-Rhône-Alpes (RGARA) et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est, à la tête des 13 000 hommes servant sur les 11 départements que comprennent la région (Ain, Allier, Ardèche, Cantal, Drôme, Haute-Loire, Isère, Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Savoie et enfin, Haute-Savoie) qui était à la manœuvre pour relever ce défi.

Cette autorité de la gendarmerie a ainsi exposé les capacités de notre belle institution, le plus souvent, représentation la plus déconcentrée de l’état, forte de ses valeurs et de ses traditions, qui n’a jamais autant mérité son nom de « Force humaine » avec son actuel slogan : « Répondre présent ». Démontrant s’il en était besoin, qu’elle avait su s’adapter pour faire face aux événements successifs (attentats, gilets Jaunes, crise sanitaire, économique et sociale, conflit Russo-Ukrainien, élections présidentielles et législatives…), tout en se préparant aux défis de demain et ainsi marquant son évolution pour toujours mieux répondre aux attentes de nos concitoyens.

Ainsi les brigades de gestion de l’évènement (BGE), la création de 200 nouvelles brigades territoriales sur le territoire, les nouveaux équipements (Drones, hélicoptères, véhicules dédiés au maintien de l’ordre…), ou encore la montée en puissance des pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, furent présentés tout comme les ordinateurs mobiles embarqués dit UBIQUITY. Ces derniers, répondant aux impératifs de la mobilité (en tout temps et en tout lieu), tout en s’adaptant aux nouvelles règles qu’impose la « Procédure Pénale Numérique ». Intense, variée et riche, le public était comblé et n’en imaginait pas tant d’une présentation qui s’avéra particulièrement exhaustive.